___________________________SIMPLES ECRITS.
MUSIQUE DE NUIT.
Ce soir, je m’enivre.
Non !
Je m’énerve
Certes,
Bon Par envie,
pas pour en vivre
Juste comme un livre
qui réclame sa
verve,
aux
abords de tes lèvres.
GdB
REFLEXIONS-----------------------------------------------------------------------------------------------
Le journal, je l’achète juste pour qu’il me
livre la date à l’oeuil.
L’Homme recherche le chemin du bonheur et il
l’oubli que le bonheur c’est le chemin.
Bien connaître la langue française rend les
rapports plus exquis.
Amour. Le mot préféré des français.
Quand on a du blé on n’a pas de charme.
Cette
fille, elle a une santé de fil de fer. (for
Coco Chanel ).
Nous
sommes à un tournant de notre vie. Si nous ne réagissons pas, le virage, ne sera qu’un dérapage.
Parfois, l’orifice est une issue.
Que c’est bon, lorsque la cohue s’évacue.
GdB
LA FILLE EN OR DE SANG.
Nouvelle
(premier jet de brouillon)
Un soir ; à l’horizontal ;
confortablement calfeutré dans mon torchon à viande,, suscotant un Haribo,
mâchouillant un bonbon aux fruits , m’asticotant un Carambar- bar- bar, tout en
soliloquant sur le sort de l’être et ses branches, je savoure l’instant.
Il était une nuit neigeuse et épaisse.
La lune dévoile ses tranchantes rondeurs et son
délicat lumineux contour.
Elle s’apprêtait à être pleine. Lueur de la
nut.
Sur les hauteurs un chien aboya, puis hurla.
Plus bas un cheval hénissa, plaintivement.
Frappa violement le sol de ses fers.
Alentours des chats s’étripaient :
stridents miaulements. Rivalitées de circonstance. Des corneilles croassaient
en planant dans les cieux de la matinée.
Mon poil s’hérrisse.
Le délicat
ronronement d’une machine à traire me sort des torpeurs brumeuses.
Il précède les chahuts des bambins avides
d’exister. C’est l’heure de la récréation.
Tout çà annonce l’éveil d’une journée à venir.
Je sursaute. M’éjecte hors des plumes. J’ prend
la mienne et une feuille vierge.
Une bonne douche s’impose. Un coup de rasoir
aussi.
Je m’habille. Sort. Ça caille. J’m’emparre
du volant de « Black Lady ». Contact. Moteur. En route.
L’encre excite ma plume vagabonde.
(Bien piger la langue française, rend les
rapparts plus exquis).
Le premier virage ne sera qu’un déra-page
d’usage.
Un tête-à-queue me tente. Je raisonne et me
calme. Je sent que j’suis à un tournant de ma vie.Si je n’réagi pas
Le soleil pointe son pif à l’horizon, au milieu
du brouillard laiteux et lourd du matin.
Au bout du chemin, la petite ville tressaille.
Les gogos s’agitent. Tournent dans tous les sens.
Je frisonne, m’ébroue. Poursuit mon
chemin.
Fais quelques pas routiniers sur des trottoirs
humides.
Soudain,
Un corps surgît là. A mes pieds. Là, sous mes yeux hagards.
Quelques larmes d’hémoglobine perlent à la
commissure des lèvres. Elles s’écoulent sur la neige immaculée, vierge :
ni empreintes, ni souillures.
Elle est belle, splendide. Une plante, sapée
tel une princesse de la nuit. Merveilleuse.
Du genre de celles qui plaisent aux « chuis-à-mon-compte-et-
j’paye-mes-impots ».
Trois lascars, d’allure trop nette pour être
honnête s’éjectent d’une sombre lugubre ruelle. Visiblement éméchés, Déambulant
le long des façades. Bringuebalant.leurs « look » de supermarché de
ploucs. Ramollis du bulbe ; malgré eux. Trimbalant leurs silhouettes
louches. Victimes de la logique implacable du «Mac- do-Marlboro-
Coca –Bière- and Cie ».
Mièvre arrogance de circonstance au travers des
murs poisseux et lisses de la modeste prétentieuse cité taguèe.
(Je pensai : au fond, les gosses c’est, quinze
secondes de plaisir et trente ans d’emmerdes. Je plaignait ma mère, par
surprise).
Ces bizarres quidams interpellent mes mirettes
et mes neurones.
Je vérifiais la compagnie de mon Berreta.
Ouf ! Il était gorgé. Restait plus qu’à dégager le cran.
De toute façon, j’pouvais toujours me rabattre
sur mon couteau multifonctions.
Pour moi, c’était clair ! Ces zouaves
étaient visiblement suspects, voir inquiétants , pas rectos en tout cas.
Mon corps figé par cet insolite spectacle.
Mon œil inquisiteur fixait l’exquise viande
inerte rigide et froide.
Un fil à couper-le-beurre lui cintrait le cou,
incisant l’essentiel de la vie.
C’est moche.
Un guai tableau , qui me précipite au bistro.
Il est dix heure du mat’.
Les Chevaliers de La Table Ronde caquetaient en
une douteuse insouciance.
Mon intérieur s’enrageais.
Silencieusement ; je me demandai si,
expulser dignement de son corps n’est pas le grand respect du droit humain .
Qui peut expulser de la vie une charmante
créature. Avec une telle violente mise-en-scéne ?
C’est cul ef dé. ! Effectivement
( ?).
Au boulot mon mec.
L’évidence, n’est pas la meilleure des conseillère, me dige.
Mais allons-y !
La quête est en marche.
Quid ? Fiat lux.
A suivre… Guillaume Bompard.